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Voir aussi les prières contenues dans les catéchismes : Premières Notions de Catéchisme. |
Audio
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Prières
principales Prières
diverses À
Jésus À
la vierge Marie Exhortation
Prières
des papes Léon
XIII. Prières à
dire à la fin de la messe non chantée
(prière à saint Michel Archange). Pie
XI. Prière au Christ
Roi universel Prières
des saints Louis-Marie
Grignion de
Montfort. Consécration
à
Jésus-Christ par la Vierge Marie. Version
brève.
— Version longue. Thérèse
de l’Enfant Jésus et
de la Sainte Face. Élisabeth
de la Trinité. |
TEXTES
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Prières à dire à la fin de la messe non chantée Louis-Marie Grignion de Montfort. Consécration à Jésus-Christ par la Vierge Marie |
Prières principalesLa prière du Seigneur
Prières diversesÀ JésusPrière à Jésus crucifié.
——— Indulgence plénière, une fois le jour. À la vierge MarieSous votre protection
Souvenez-vous
ExhortationAime-moi, tel que tu es.——— Auteur anonyme. Ceci n’est pas une prière proprement dite. L’auteur du texte fait connaitre au lecteur les sentiments du cœur de Jésus pour exhorter le fidèle à garder confiance en Dieu, à se donner à lui, à chercher à devenir saint. ——— Aime-moi, tel que tu es. Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : « Donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es. » Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent, dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer. Aime-moi comme tu es. À chaque instant et dans quelque position que tu te trouves, dans la ferveur ou dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l’infidélité. Aime-moi tel tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si pour m’aimer tu attends d’être parfait, tu ne m’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas, d’un seul signe de ma volonté faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créés ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour ! Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former mais en attendant, je t’aime comme tu es. Et je souhaite que tu fasses de même : je désire voir, du fond de ta misère, monter l’amour. J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres ; je veux que, de l’indigence, s’élève continuellement ce cri : Seigneur, je vous aime. C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande, et si je t’en donnais, tu es si faible que bientôt l’amour-propre s’y mêlerait : ne t’inquiète pas de cela. J’aurais pu te destiner à de grandes choses : Non, tu seras le serviteur inutile, je te prendrai même le peu que tu as, car je t’ai créé pour l’amour. Aime ! L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu’à remplir le moment présent de ton amour. Aujourd’hui je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, Moi, le Seigneur des seigneurs. Je frappe et j’attends, hâte-toi de m’ouvrir, n’allègue pas ta misère. Ton indigence, si tu la connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance. Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit, je ne veux pas que tu poses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour, je te donnerai d’aimer au-delà de ce que tu as pu rêver. Mais souviens-toi : Aime-moi, tel que tu es. N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’Amour, sinon tu n’aimeras jamais. Prières des papesLéon XIIIPrières à dire à la fin de la messe non chantée
Pie XIPrière
au Christ
Roi
Ô
Christ Jésus, je
vous reconnais pour Roi universel.
Tout ce qui a été fait a
été créé pour Vous. Exercez
sur moi tous vos droits. Je
renouvelle mes
promesses du baptême en renonçant à
Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et
je
promets de vivre en bon chrétien. Et tout
particulièrement je m’engage à faire
triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre
Église. Divin
Cœur de Jésus,
je vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les
cœurs reconnaissent
votre royauté sacrée et qu’ainsi le
règne de votre paix s’établisse dans
l’univers
entier. Ainsi
soit-il. ——— Indulgence plénière, une fois le jour, aux conditions ordinaires (confession, communion, visite et prières pour le pape), décret de la Sacra Pœnitentiária Apostólica du 21 fév. 1923. Texte original de la prière en français. Prières des saintsLouis-Marie Grignion de Montfort.Prêtre,
prédicateur de mission, fondateur de plusieurs ordres
religieux (Montfort-la-Cane 1673 - Saint-Laurent-sur-Sèvre,
1716). Consécration à Jésus-Christ par la Vierge MarieExtrait de L’amour de la Sagesse éternelle. Version brève.Moi, N..., pécheur infidèle, je renouvèle et ratifie aujourd’hui entre vos mains [Reine du Ciel et de la terre] les vœux de mon baptême ; je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n’ai été jusqu’ici. Je vous choisis aujourd’hui, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et Maitresse. Je vous livre et consacre, en qualité d’esclave, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Version longue.Consécration de soi-même à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, par les mains de Marie Ô Sagesse éternelle et incarnée ! ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai homme, Fils unique du Père éternel et de Marie toujours vierge ! Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l’éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre très digne Mère, dans le temps de votre incarnation. Je vous rend[s] grâce [s] de ce que vous vous êtes anéanti vous-même, en prenant la forme d’un esclave [Cf. Phil. II, 7.], pour me tirer du cruel esclavage du démon. Je vous loue et glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère en toutes choses, afin de me rendre par elle votre fidèle esclave. Mais, hélas ! ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les vœux et les promesses que je vous ai si solennellement faits dans mon baptême : je n’ai point rempli mes obligations ; je ne mérite pas d’être appelé votre enfant ni votre esclave ; et, comme il n’y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n’ose plus par moi-même approcher de votre sainte et auguste Majesté. C’est pourquoi j’ai recours à l’intercession et à la miséricorde de votre très sainte Mère, que vous m’avez donnée pour médiatrice auprès de vous ; et c’est par son moyen que j’espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l’acquisition et la conservation de la Sagesse. Je vous salue donc, ô Marie immaculée, tabernacle vivant de la Divinité, où la Sagesse éternelle cachée veut être adorée des anges et des hommes. Je vous salue, ô Reine du ciel et de la terre, à l’empire de qui tout est soumis, tout ce qui est au-dessous de Dieu. Je vous salue, ô Refuge assuré des pécheurs, dont la miséricorde n’a manqué à personne ; exaucez les désirs que j’ai de la divine Sagesse, et recevez pour cela les vœux et les offres que ma bassesse vous présente. Moi, N…, pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd’hui entre vos mains les vœux de mon baptême : je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et, je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n’ai été jusqu’ici. Je
vous choisis aujourd’hui, en
présence de toute la cour céleste, pour ma
Mère et Maîtresse. Je vous livre et
consacre, en qualité d’esclave, mon corps et mon
âme, mes biens intérieurs et
extérieurs, et la valeur même de mes bonnes
actions passées, présentes et
futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et
de tout
ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir,
à la plus grande gloire
de Dieu, dans le temps et l’éternité. Recevez, ô Vierge bénigne, cette petite offrande de mon esclavage, en l’honneur et union de la soumission que la Sagesse éternelle a bien voulu avoir de votre maternité ; en hommage de la puissance que vous avez tous deux sur ce petit vermisseau et ce misérable pécheur, et en action de grâce [des privilèges] dont la Sainte-Trinité vous a favorisée. Je proteste que je veux désormais, comme votre véritable esclave, chercher votre honneur et vous obéir en toutes choses. Ô Mère admirable ! présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d’esclave éternel, afin que, m’ayant racheté par vous, il me reçoive par vous. Ô Mère de miséricorde ! faites-moi la grâce d’obtenir la vraie sagesse de Dieu et de me mettre pour cela au nombre de ceux que vous aimez, que vous enseignez, que vous conduisez, que vous nourrissez et protégez comme vos enfants et vos esclaves. Ô Vierge fidèle, rendez-moi en toutes choses un si parfait disciple, imitateur et esclave de la Sagesse incarnée, Jésus-Christ votre Fils, que j’arrive, par votre intercession, à votre exemple, à la plénitude de son âge [Ephes. IV, 13.] sur la terre et de sa gloire dans les cieux. Ainsi soit-il. Qui
potest cápere cápiat Quis
sápiens et intélliget hæc ? [Matth. XIX, 12 : Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne. — Os. XIV, 10 : Quis sápiens et intélliget ista, intélligens et sciet hæc ! Qui est sage pour comprendre ces merveilles ? Qui a l’intelligence pour les pénétrer ? Cf. Jer. IX, 12 ; Ps. CVI, 43.] Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.Religieuse Carmélite (Alençon 1873 - Lisieux, 1897). Offrande de la journéeMon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd’hui, dans les intentions et pour la gloire du Cœur Sacré de Jésus ; je veux sanctifier les battements de mon cœur, mes pensées et mes œuvres les plus simples en les unissant à ses mérites infinis, et réparer mes fautes en les jetant dans la fournaise de son amour miséricordieux. Ô mon Dieu ! je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d’accomplir parfaitement votre sainte volonté, d’accepter pour votre amour les joies et les peines de cette vie passagère afin que nous soyons un jour réunis dans les Cieux pendant toute l’éternité. Ainsi soit-il. Élisabeth de la Trinité.Religieuse Carmélite
(Farges-en-Septaine, 1880 - Dijon, 1906) Ô mon Dieu, Trinité que j’adore.(21 novembre 1904) Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice. Ô mon Christ aimé, crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Cœur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu’à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me “revêtir de vous-même”, d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m’envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur. Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d’apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière ; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement. Ô Feu consumant, Esprit d’amour, “survenez en moi” afin qu’il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je Lui sois une humanité de surcroit en laquelle il renouvèle tout son Mystère. Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, “couvrez-la de votre ombre”, ne voyez en elle que le “Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances”. Ô mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m’ensevelisse en vous, en attendant d’aller contempler en votre lumière l’abime de vos grandeurs. |
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Élisabeth de la Trinité. Ô mon Dieu, Trinité que j’adore. |
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